Jeff Leisk

    Pilote International 25/05/2013

    The Bounder

    Rédacteur : L'archiviste



    Q : De quand
    datent vos débuts ?



    R : C’était en
    1971, j’avais 7 ans. C’était sur 60 Yam. Mon père était lui-même pilote de
    speedway, donc on peut dire que l’on avait ça dans le sang, dans la famille.





    Q : Quelle fut
    votre 1ère course ?



    R : C’était
    aussi en 1971 sur un petit circuit à Perth, en fait cela devait correspondre
    aux premières courses mini en Australie.





    Q : Qu’a
    représenté le triplé en championnat australien en 1988 ?



    R : C’était
    bien sympa de gagner ces 3 titres (125, 250 et 200) sur un seul et même
    week-end. Je roulais alors aux Etats-Unis et j’étais particulièrement affûté
    pour ces courses.





    Q : Pourquoi
    êtes vous parti d’abord aux Etats-Unis avant l’Europe ?



    R : J’ai
    commencer à rouler aux Etats-Unis à l’âge de 14 ans, principalement pour m’entraîner,
    mais aussi pour participer à la Golden State Series, ce qui m’a permis de me
    familiariser avec cet environnement et de connaître les personnages clés, à
    même de me donner une chance d’obtenir un guidon la-bas..





    Q : Courir au
    plus haut niveau pour un Australien ou un Néo-Zélandais passe par une carrière
    en Europe ou aux Etats-Unis, est-ce difficile de quitter son pays ?



    R : C’était
    toujours une épreuve de quitter sa famille, ses amis et la superbe vie que l’on
    peut avoir en Australie.





    Q : Avez-vous
    préféré la carrière américaine ou européenne ?



    R : Chaque
    période fut spéciale… J’aimais l’Europe car elle était imprégnée de l’histoire
    du motocross, jusque dans le cœur des fans.





    Q : Quelles sont
    vos plus grandes victoires aux Etats-Unis ?



    R : En fait une
    manche à Hangtown en 125 outdoor et quelques podiums en supercross.





    Q : Quels
    étaient vos circuits préférés ?



    R : Red Bud
    aux Etats-Unis, Namur en Europe et Brou en France.





    Q :
    Préfériez-vous le Motocross ou le Supercross ?



    R : Pas de
    réelle préférence, j’aimais les deux pour des raisons différentes... Le
    Supercross était excitant avec l’ambiance dans les stades et l’intensité des
    course. En Motocross, tu pouvais réellement te faire plaisir à rouler et
    apprécier le défi technique imposé par la piste.





    Q : Quel effet
    cela vous a procuré d’être le 1er non américain, vainqueur à Bercy, un soir ?



    R : J’ai
    adoré. Grande compétition avec une ambiance sensationnelle, aucun doute. Et
    battre les ricains en Supercross constituait toujours un défi de choix.





    Q : Comment
    était l’ambiance au sein du HRC ?



    R : C’était
    vraiment chouette, assurément. Le team était composé de personnes formidables et
    il y avait une ambiance très agréable. Eric(Geboers) et David(Thorpe) étaient
    de remarquables coéquipiers et les relations ont toujours été bonnes avec eux.





    Q : Quel
    métier avez-vous exercé après la course ?



    R : Je
    travaille pour KTM depuis 20 ans. Je suis Directeur Général de KTM et Husaberg
    pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande.





    Q : Êtes-vous
    fan des Wallabies ?



    R : Bien
    sûr.Mes fils jouent au rugby à 15, alors
    je suis et apprécie ce sport.





    Q : Préférez-vous
    le rugby ou le football australien ?



    R : Les deux
    mon capitaine !





    Précisions
    post interview :





    Victoire
    de manche en 125cc à Hangtown en 1987



    Podiums
    en Supercross 250 à Seattle 2 et Pontiac 1 en 1987




    Daytona et East Rutherford en 1988





    Photo :
    M.Moncler



Actualités

Du même thème


    Editos Portraits Historiques Motocross International Motocross History en Chiffres Contacter l'équipe