Maxime Renaux à l'entraînement avant le Motocross des Nations.
Ma sélection pour le Motocross des Nations ? C'est Pascal Finot qui m'a appelé. J'étais en Italie à l'entraînement. J'ai été à moitié surpris de son appel, car je connaissais les circonstances de la non présence de T.Vialle, mais je ne m'attendais pas à être sélectionné. Je n'attendais pas après cette sélection, quand il a fallu trouver un autre pilote. Par contre je l'ai pris comme une opportunité. Représenter son pays, c'est motivant !
Maxime et son maillot de l'Equipe de France !Le sable ?
J'aime bien la texture. Etant originaire du nord de la France, j'ai l'habitude rouler sur les circuits de sable en France et en Belgique. Donc je n'avais pas d'appréhension.
Les sessions d'entraînement se sont très bien déroulées, il y a eu beaucoup d'échanges avec mes deux co-équipiers. Nous avons eu deux sessions d'entraînement et des phases de récupération. Cela a renforcé notre cohésion.
Ecoute et échanges.Encore de l'écoute et des échanges.Préparation physique.Le tirage au sort ?
Nous n'y avons pas assisté, car nous étions déjà à l'hôtel. Comme le tirage avait lieu tardivement et que je suis plutôt un couche-tôt je n'y ai pas assisté. Pascal Finot ne nous a annoncé le tirage que le lendemain matin. Cela nous a évité de la pression et de mal dormir.
Les premiers entraînements, la manche qualificative
Les premiers entraînements se sont super bien passés. La piste était différente de ce que l'on attendait. Comme les séances étaient longues, on a eu le temps de bien se mettre en place, nous avons pu effectuer beaucoup de réglages. Après les manches qualificatives, nous étions relativement bien placés. Les manches n'avaient pas été excellentes, mais les résultats n'étaient pas trop mauvais. Nous étions impatients d'être au lendemain, car les résultats étaient remis à zéro. Mon objectif pour le lendemain était de prendre le meilleur départ possible, me battre jusqu'au drapeau à damier, mettre le plus de gaz possible.
Maxime lors de la manche qualificative du samedi.Dimanche matin
C'était détrempé. La piste était très grasse, mais j'aime bien rouler dans la boue. On ne peut pas dire qu'il y avait des ornières, car il y avait tellement d'eau. C'était de la soupe, c'était piégeux. Il ne fallait pas réfléchir, il fallait surtout rester sur ses roues.
Le warm-up.L'analyse de la première manche
J'étais très loin après le départ. Je me suis bien bagarré pour revenir. J’ai dû repasser par les stands pour changer de lunettes. J'ai perdu du temps et le trou était fait avec les autres pilotes 250. Partir le plus possible devant, c'est l'idéal. Utiliser beaucoup de roll-off, enlever ses lunettes, ce sont des cartouches en moins pour la suite de la course.
Maxime en première manche.L'analyse de la deuxième manche
J'ai pris un départ assez médiocre. Mais là encore, je me suis bien bagarré pour remonter. J'ai changé de lunettes et je remonte bien autour de la 14è place. Dans les 2-3 derniers tours, la moto s'est mise à avoir des trous, à couper. J'ai roulé le plus doucement possible. Mais dans le dernier tour, elle s'est arrêtée et elle n'a pas redémarré.
Maxime en deuxième manche.