Maxime Renaux, sur la plus haute marche du podium !
Dans quel état d'esprit étiez-vous après Kegums ?
Je me suis remis au travail, j'étais impatient de refaire des courses de Grand Prix, de reprendre la compétition, car j'étais un peu déçu de la semaine en Lettonie, même si j'avais réalisé 2 top 5 et sauvé de bons points.
A mon retour, je n'ai rien de travaillé de particulier, je me suis juste reposé pour bien récupérer et j'ai effectué le travail habituel.
Je ne connaissais pas extrêmement bien le circuit de Faenza, mais il m'a bien plus. C'est la même texture qu'à Imola.
Le meilleur temps, ça s'annonçait bien ?
Oui, la pôle aux essais annonçait un bon Grand Prix, mais ça ne fait pas tout !
Les chronos.Deuxième de la première manche, c'était déjà bien ?
C'était une bonne évolution par rapport à Kegums, mais on en veut toujours plus. Deuxième, c'était bien, mais quand je me positionne derrière la grille, c'est pour gagner. J.Geerts avait pris un petit peu de marge et cela aurait été difficile de le rattraper. J'ai préféré assurer une bonne deuxième place, sachant qu'une victoire en seconde manche me permettait de gagner le Grand Prix 2 et 1.Maxime, plein gaz !Au second départ, je suis parti en tête et je le suis resté toute la manche. Les poursuivants m'ont bien mis la pression. Dans les derniers tours, j'ai regardé un peu le panneautage, car c'est important de prendre des informations, mais il fallait surtout que je reste concentré sur moi-même. Les meilleurs moments de la 2ème manche
A la fin, je me suis fait un petit peu peur en doublant un attardé. Cela faisait deux fois qu'il avait eu le drapeau bleu et qu'il ne s'était pas poussé. Là, il était sur la ligne principale et il s'est décalé sur ma ligne. Avec un peu plus d'expérience, j'aurais dû recouper un peu plus tôt. Je pense que si T.Vialle avait été plus près, il se serait engouffré ! Ralenti du passage
le premier sentiment, la ligne franchie ?
De la joie ! C'est l'accomplissement de tout le travail effectué. On repense aux moments plus difficiles, aux blessures. Les moments où l'on est en bas et qui nous feraient abandonner, remontent à ce moment-là. Mais je n'ai rien lâché.De la joie !Ce fut vraiment une émotion spéciale d'entendre la Marseillaise. Les larmes me sont remontées. Ce n'était pas la première fois que je l'entendais sur un podium car j'avais déjà gagné des GP en championnat d'Europe ou lors du GP à Valkenwaard cette année avec T.Vialle. Mais je ne me l'étais pas appropriée car ce n'était pas ma Marseillaise, je n'étais que deuxième. Là, c'était ma Marseillaise ! C'est le rêve de tout sportif de gagner et d'entendre la Marseillaise !Le classement du Grand Prix.Photos : R.Borak et classements MXGP.com