Pierre Karsmakers

    Pilote International 05/05/2013

    Champion aux USA !

    Rédacteur : L'archiviste



    Q : De quand
    datent vos débuts ?



    R : J’ai roulé
    pour la 1ère fois à l’âge de 15 ans. C’était en 1960 sur une 50cc.





    Q : Quelle fut
    la 1ère course que vous avez vue ?



    R :La 1ère course que j’ai vue était
    devait être un motocross à Sint Anthonis à 50km de chez nous. Je devais avoir
    10 ans.





    Q : Pourquoi
    avoir décidé de partir aux Etats-Unis alors que votre carrière européenne
    n’était pas terminée ?



    R : J’ai pris
    cette décision car j’étais triple champion de hollande 500cc et je ne pouvais toujours
    pas avoir de support d’une usine. Tous les contrats étaient signés avec les
    Suédois et les Belges. Du coup, j’ai essayé d’avoir un contrat avec les usines
    aux Etats-Unis, et j’ai réussi !





    Q : Auriez-vous
    eu une aussi belle carrière en Europe avec des titres ?



    R : Oui car
    j’ai été champion Junior à 16 et 17 ans, puis j’ai eu mon permis et j’ai changé
    de catégorie dans laquelle j’ai été trois fois champion de mon pays. Donc
    j’étais armé pour gagner.





    Q : Comment les
    pilotes américains ont-il ressenti votre arrivée ?



    R : Au début,
    ils m’appréciaient, puis après quand je me suis mis à gagner beaucoup de
    courses, ils sont devenus un peu jaloux et leur ressenti était que je prenais
    leurs primes de course. Bien sur c’était une réaction normale pour des pilotes
    locaux.





    Q : Préfériez-vous
    le MX ou le SX ?



    R : J’aimais
    les deux. En 1973 je suis champion outdoor et en 1974 je suis champion SX. Les
    deux sur Yamaha.





    Q : Aviez-vous
    des bonus en cas de titre ?



    R : Oui, il y
    avait des bonus en cas de victoire à chaque
    course et pour le titre final.





    Q : Avez-vous
    été pilote usine et quels en étaient les avantages ?



    R : Oui en
    1973 et 1974 pour Yamaha, puis Honda en 1975 et 1976 et enfin encore pour
    Yamaha de 1977 à 1979 pour les 3 dernières années de ma carrière. Les avantages
    étaient que je pouvais me concentrer complètement sur l’entrainement et ne pas avoir à effectuer de la mécanique sur la moto.



    Pierre Karsmakers lors de son époque Yamaha



    Q : Après
    votre carrière vouliez-vous rester aux Etats-Unis ou les Pays-Bas vous
    manquaient ?



    R : Quand j’ai
    arrêté ma carrière en décembre 1979, j’ai eu une proposition de Yamaha pour
    être le manager du team. Mais ma femme était revenue en Belgique depuis déjà
    trois ans, et elle me manquait ainsi que mes deux enfants. Donc j’ai décidé
    d’avoir une nouvelle vie en Europe.





    Q : Qu’avez-vous
    vous exercé comme métier après la course ?



    R : Après ma
    carrière, j’ai ouvert une société qui distribuait des pièces de motos et des
    BMX en Europe.





    Q : Comment
    expliquez-vous le délai entre les titres de Strijbos-Van de Berk-Tragter et
    celui d’Herlings ?



    R : Je ne sais
    pas !





    Q : Est-ce-que
    J.Herlings battra A.Cairoli ?



    R : Dans le
    sable, c’est sûr. Mais sur les terrains durs et rapides, il doit encore
    apprendre beaucoup.





    Q :
    Suivez-vous toujours l’actualité ?



    R : Oui à la télévision et quand il y a un Grand Prix pas loin de chez moi, j’y vais.





    Q : Avez-vous
    couru le 1er supercross aux Pays-Bas ? Comment ce 1ère
    supercross a-t-il été ressenti par le public ?



    R : Non je ne l’ai pas couru. Les supporters aimaient le supercross surtout quand les Américains se déplaçaient. Mais à chaque fois les pilotes européens n’étaient pas assez bons, donc ce fut assez dur, d’intéresser le public au SX.





    Q : Selon vous
    pourquoi le supercross n’a-t-il pas eu plus de succès dans le temps aux
    Pays-Bas?



    R : Je pense
    que la principale raison est que les promoteurs proposaient des tickets
    d’entrée élevés et que les pilotes réclamaient de grosses primes de départs.





    Q : Etiez-vous
    un pilote de sable?



    R : J’aimais
    le sable mais aussi les circuits en dur.





    Q : Avez-vous
    roulé dans les pays de l’Est ? Quelle était l’atmosphère, l’ambiance ?



    R : J’ai roulé
    plusieurs fois en Tchécoslovaquie et à cette époque, c’était toujours derrière
    le rideau de fer. Il y avait toujours beaucoup de spectateurs qui venaient voir
    les courses et les riches étrangers.

    Photos : Archives Pierre Karsmakers et Gerrit Does avec leur aimable autorisation. www.universityofbmx.com

    Remerciements à Jan Muller également.



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