Grand Prix France 1960 500cc (1/4)

    Grand Prix France 19/01/2014

    Mais la tempête s'invite...

    Rédacteur : L'archiviste



    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Troisième de
    la nouvelle série des Grands Prix de France de motocross qui, quittant la
    capitale en 1958 sont allés redorer leur blason au travers des prestigieuses organisations
    provinciales de Cassel, puis, Mayenne, l’épreuve de Championnat du Monde 1960 attribuée
    cette fois ci au motoclub Haut-Saônois, à Vesoul, n’a pas eu à souffrir
    des brillants antécédents que représentent désormais aux yeux de toute l’Europe
    motocycliste les éditions antérieures de la grande compétition internationale.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">L’on connaît
    depuis longtemps la qualification du MC Haut Saônois en matière de motocross.
    Il y a des lustres que ce grand club compte parmi les plus réputés dans le
    domaine de l’organisation et l’on n’ignore pas qu’il dispose de très puissants
    moyens financiers, qui lui viennent du grand succès populaire régulièrement
    obtenu grâce certainement à la grande sportivité dont font preuve les habitants
    à150 km A la ronde, mais aussi et surtout à une recette qui a fait ses preuves
    là comme ailleurs : ne jamais
    tromper, ne jamais décevoir le public.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Un Grand
    Prix, cependant un Grand Prix tel qu’il s’entend désormais chez nous, ne se
    suffit pas des ressources habituelles pour atteindre la perfection. Il convient
    certes de lui consacrer un maximum d’argent et de le préparer avec la plus
    grande minutie, mais tout étant acquis de ce point de vue il faut encore
    travailler à créer l’ambiance particulière à une telle épreuve de telle manière
    qu’elle puisse dégager toute son essence et laisser le souvenir non seulement
    d’une formidable confrontation entre les meilleurs pilotes mondiaux, mais également
    d’une manifestation pas comme les autres par ses aspects extra sportifs inusités.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Si vous
    voulez, y a mariage et mariage, bien que le sacrement soit le même pour tout le
    monde. Et un Grand Prix par rapport à un cross inter ordinaire, c’est une cérémonie
    princière en face d’une noce à Nogent !



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">La
    manifestation de Vesoul n’a pas déçu, disions-nous plu haut, Mais nous
    trahirions la vérité si nous écrivions qu’elle a, sous cet angle, atteint les mêmes
    sommets que celle qui, l’an dernier à Mayenne, s’est inscrite en exemple
    mondial. Et nous n’en voulons pour preuve que la conversation entendu entre
    femmes des coureurs lors de la distribution des prix qui, pour ne pas se
    distinguer des remises de récompenses telles qu’elles ont lieu de semaine en
    semaine un peu partout, n’a pas ancre dans les esprits le souvenir que laisse
    normalement une manifestation brillante.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Réussite
    sportive certaine (nous verrons pourquoi tout à l’heure), le Grand Prix de France
    1960 a par ailleurs manqué de « pschitt ». Non pas cependant que les
    responsables de l’organisation, à la tête desquels il convient tout particulièrement
    de placer le Président Paquet, animateur infatigable, leader de l’autorité et à la compétence indiscutables, ne se soient préoccupés de donner de l’éclat à une
    épreuve qu’ils ont tres heureusement préparée sur tos les autres plans, Mais
    dans le domaine qui nous occupe ici, bien des conditions jouent qui ne peuvent être
    réunies partout.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Nous
    regrettions que vous ne fussiez pas allé à Mayenne l’an passé, cher Monsieur
    Paquet. Nous pensons encore plus aujourd’hui que cela a réellement constitué une
    faille dans l’édifice des travaux préparatoires de ce Grand Prix de France
    1960.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Vous avez
    lu, sans doute, un rapport détaillé sur ce qui fit de cette compétition une manière
    d’idéal dans le genre. Mais croyez-nous, un rapport, cela vous restitue des
    chiffres, des données matérielles, jamais les aspects subtils d’un problème qui
    n’est pas uniquement affaire de solutions pratiques.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Maintenant,
    il faut bien le dire, sur les dizaines et les dizaines de grandes épreuves
    officielles qui se disputent depuis que le cross est réellement devenu réalité européenne,
    seuls la Suède, l’Angleterre, l’Allemagne Occidentale et l’U.R.S.S ont su nous
    donner une fois ou l’autre l’idée de ce que peut être dans l’absolu une compétition
    motocycliste en motocross.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Dans ces
    pays, ces réussites totales sont par ailleurs aussi exceptionnelles que celle,
    identique, que nous avons enregistre en 1959 sous les auspices
    du MC.Mayennois qui, en l’espèce, doit les éléments essentiels de son succès
    à la personnalité de ses principaux dirigeants.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Jonzac, en
    1961, doit pouvoir renouveler l’exploit resté jusque là unique.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">C’est du
    mauvais temps que nous parlons ici, à l’instant de dire pourquoi le Grand Prix
    de France 1960, à Vesoul, fut une très grande course car, du seul point de vue
    sportif (qui reste majeur, ne l’oublions pas) l’on ne pourrait que
    difficilement espérer situations plus extraordinaires.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">D’habitudes,
    au motocross, ou il fait beau, ou il pleut. Cette fois, il fit à la fois un
    temps de plein étéet un temps de fin Février.
    En même temps, non bien sûr, mais dans la même après-midi et de telle sorte que
    pour la première manche du championnat du monde nous eûmes droit à la canicule
    avec tout ce qu’elle sous entend de poussière dans le cas qui nous occupe,
    puis, des le début de la seconde manche, nous fumes transportes quelques mois
    en arrière, le vent se déchainant en tempête, tordant les toiles publicitaires
    , les parasols, tandis que s’amassaient, dans un ciel devenu noir comme le fond
    d’une houillère, un énorme nuage de grêle dont les éléments n’allaient pas
    tarder à bombarder en crépitant le circuit de Frotey-les-Vesoul …et tout son contenu.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Pour
    rarissime qu’elle soit, une telle circonstance s’est révélée extrêmement
    payante. Le temps merveilleux, l’extrême chaleur qu’il fit jusque vers 16h30
    (dans le public, des femmes retiraient leur corsage ce que, tout de même, nous
    n’avons pas vu faire tellement souvent à la mi-mai) ne purent que
    contribuer à la venue des spectateurs et nous donnèrent une première manche
    physiquement tres dure pour les coureurs égarés dans un épais rideau de poussière,
    contrariés par des ennuis de carburation, aveugles, étouffés, embarrassés de
    toutes les manières.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Et la tempête
    essuyée ensuite (et qui par ailleurs n’a fait fuir personne tant la course
    tournait tout à coup au drame) nous a montré sans desservir le moins du monde
    le succès de l’épreuve, ce que peut-être le motocross dans des conditions
    absolument opposées A celles que nous énumérions à l’instant.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Les hommes
    en piste, dans cette épique demi-heure, se sont absolument idéalisés aux
    regards d’une foule qui, à les voir fouettes par l’averse, martyrises par
    les grêlons, handicapes par le sol soudain devenu glissant, par cette eau
    noyant les allumages, oubliait elle-même de s’abriter tant le fait que les
    coureurs, imperturbables, niant la souffrance et la difficulté pussent
    continuer la lutte, la laissait confondue !



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Une
    quelconque épreuve, bénéficiant de circonstances aussi extraordinaires, eut passé
    à bon droit pour un événement. Le Grand Prix de France, dans de telles
    circonstances et réunissant une participation brillante, le Grand Prix de
    France digne de tous les éloges pour sa préparation directement sportive ne
    pouvait donc, au bout du compte, que s’élever bien au-dessus des compétitions
    ordinaires, si belles puissent-elles être.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">C’est
    pourquoi, et bien que pour être juste avec tous, nous ayons dû lui donner une
    note moyenne du point de vue « standing », l’épreuve française du
    Championnat du Monde 1960 mérite en définitive que nous lui accordions le
    tableau d’honneur.



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    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">L’on
    parlait, dans la soirée, de la Médaille des sports pour le si dévoué Président
    Paquet. Si nous pouvons ajouter un mot à ceux que M.Seery adressa pour la
    circonstance au préfet de la Haute Saone, nous dirions que la donner à
    l’animateur si modeste et si méritant du MCHS serait faire justice de ce qui ne
    peut passer jusqu’ici que pour un oubli !




    mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-theme-font:minor-latin">Source et
    photo moto revue n°1493 / RCD





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