Les Championnats de France 1955 - 250cc

    Championnat de France 25/10/2013

    Georges Delpeyrat décroche son 1er titre de Champion de France

    Rédacteur : L'archiviste



    On
    sait dans quelles conditions se déroulaient les Championnats de France cette
    année : une seule épreuve constitué d’une manche unique sur longue
    distance. On sait également à la suite de quelles circonstances le Motoclub du
    Maine fut amené à organiser cette épreuve pour chacune des cylindrées
    reconnues, 250, 350 et 500 cc.





    C’est
    donc dans la Sarthe que s’est disputé ce championnat, plus précisément sur le
    fameux circuit de Chemiré-le-Gaudin.





    C’est
    incontestablement sous ce signe de la boue que l’on doit placer ce Championnat
    de France, et heureusement, on doit reconnaître que malgré la formule de
    l’épreuve unique, les hommes qui ont remporté les titres en jeu l’ont mérité.
    Il n’en reste pas moins que la formule est des plus aléatoires et nombreux sont
    les coureurs qui souhaitaient un championnat disputé en plusieurs épreuves.
    Cette formule a fait des victimes. En 250 notamment, René Klym ne put disposer
    de sa machine officielle.





    René
    Klymest donc le tenant du titre. Il se
    présente sur la ligne de départ avec la NSU Max (modifiée) du coureur Saucisse
    du MC Sucéen. Aux essais sa propre machine a été victime d’un incident
    mécanique la rendant hors d’usage. De nombreux pilotes vont courir avec des
    Puch du dernier modèle, à peine modifiées, des NSU Max et des 251 OSL elles,
    très modifiées. Marceau d’Orléans, monte une DOT, tandis qu’Amédéo a ressorti
    une Triumph assez vieille.





    Dès
    le départ, c’est le tourangeau Guimier (NSU) qui prend la tête, tandis que que
    s’étire un peloton aux prises avec la boue du circuit, que les pilotes devront
    courir 18 fois de suite.





    De nombreuses chutes se produisent déjà , et
    au bout du second tour, le terrain est parsemé de pilotes qui cherchent à
    rester en selle ou essayent de suivre réellement la piste. L’un deux, Houdoux
    sera d’ailleurs éliminé pour avoir coupé la piste, tandis que le leader,
    abandonnant sur chute, laissait le commandement à Leroux (NSU). Celui-ci
    d’ailleurs ne l’assurait pas longtemps, et c’est Delpeyrat qui remonté de la 12ème
    place au 1er tour, passait en tête, talonné par Voreux (Puch),
    Darrouy (NSU), sélectionné de la veille et Ledormeur (NSU). Nous étions alors
    au 6ème tour, et jusqu’au 10ème tour, les positions ne
    variaient pas, tandis que se succédaient les abandons, la plupart pour causes
    mécaniques (Amédéeo, Olivotti, etc…).





    René
    Klym était 4ème après un mauvais départ dû à une mauvaise
    carburation qui l’avait relégué à la 14ème place. Au 10ème
    tour Darrouy place une attaque contre Voreux qu’il passe, et continuant sur sa
    lancée, il arrive très près de Delpeyrat. Il le talonne durant quelques
    kilomètres et le double au 15ème tour. Mais il ne sera champion de
    France que durant 2 tours, à l’issue desquels c’est Delpeyrat qui passe au
    commandement et le conserve jusqu’au drapeau à damiers, remportant le titre
    national devant Darrouy.



    à



    Voici
    le classement :



    1)Delpeyrat.G en 57’15”



    2)Darrouy.A



    3) Voreux.A



    4)Klym.Re



    5)Chevalier.B



    6)Bloquet.M



    7) Sauca.D



    8) Dubois.M



    9) Leroux.L



    10) Marceau.J



    11) Daudé.



    12) Amédéo.V



    13) Desbois.M



    14) Charrier.J



    15) Ledormeur.Gé



    16) Bénard.M



    17) Matéos.



    18) Olivotti.R



    19) Houdoux.H



    20) Guimier.





    Une réclamation contre Delpeyrat fut déposée par
    Voreux à l’issue de la course. Mais à l’heure où nous écrivons, nous en
    ignorons les suites, s’il y en a.





    Source et photo : Moto
    Revue n°1262 / J.Junior



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